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<html>
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<title>2èmes Rencontres Botaniques de l'Isère</title>
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</head>
 
<body bgcolor="#FFFFcc" text="#000000">
<table width="97%" border="0" height="851">
<tr>
<td height="66" bordercolor="0" valign="middle" colspan="2">
<p align="left"><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2" color="#FFFF00"><b><font color="#006633" size="4">2&egrave;mes
Rencontres Botaniques de l'Is&egrave;re</font><font color="#006633"><br>
11-16 septembre 2000 Grenoble</font><font color="#000000"><br>
<br>
</font><font color="#006633" size="4">La Presse en a parl&eacute; !!!</font>
</b></font></p>
</td>
<td width="136" height="66" valign="top" bgcolor="ffcc66" bordercolor="0">
<div align="center"><br>
</div>
</td>
</tr>
<tr>
<td height="446" valign="top" bordercolor="1" colspan="2">
<hr>
<p><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><b> Le Dauphin&eacute;
Lib&eacute;r&eacute; - Dimanche 18 septembre 2000</b> <b> </b></font></p>
<p><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><b><font size="4">&quot;RENCONTRES
BOTANIQUES DE L'ISERE</font></b><br>
<br>
<font size="3">Les Botanistes is&eacute;rois se penchent sur l'avenir
de leur discipline</font>.<br>
<br>
La cl&ocirc;ture des 2e Rencontres botaniques de l'Is&egrave;re, organis&eacute;e
par l'association GENTIANA, a eu lieu ce week-end &agrave; la Bastille.
Ces rencontres, dont la premi&egrave;re &eacute;dition a eu lieu en avril
1986, sont destin&eacute;es &agrave; faire le point sur la connaissance
du patrimoine floristique. Autour du th&egrave;me &quot;Quel Avenir pour
la botanique&quot;, les 140 participants ont particip&eacute; samedi &agrave;
trois colloques qui explorent trois pistes importantes concernant la place
future de la botanique dans notre d&eacute;partement, notre r&eacute;gion
et en France : &quot;La botanique et les bases de donn&eacute;es&quot;,
&quot;La botanique et l'&eacute;ducation &agrave; l'environnement&quot;,
&quot;La botanique et Internet&quot;. Dans son discours d'ouverture, Henri
Biron, Pr&eacute;sident de GENTIANA, a rappel&eacute; l'importance de
la botanique dans la pr&eacute;servation de la bio-diversit&eacute; et
dans la construction du d&eacute;veloppement durable. Puis il a &eacute;voqu&eacute;
Dominique Villars, &quot;&eacute;minent botaniste&quot; dont l'association
Gentiana porte le nom et partage la d&eacute;marche. Aujourd'hui, les
participants doivent se rendre sur le terrain, aux alentours de Grenoble,
pour d&eacute;couvrir quelques &eacute;l&eacute;ments de la flore is&eacute;roise.&quot;</font><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2">
</font></p>
<hr>
<div align="left">
<p><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><b>Le Dauphin&eacute;
Lib&eacute;r&eacute; - Jeudi 14 septembre 2000</b><br>
<br>
<font size="4"><b>Lire la pollution dans les lichens</b></font></font><br>
<br>
<font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="3">Organis&eacute;e
par l'association Gentiana, les deuxi&egrave;mes Rencontres Botaniques
de l'Is&egrave;re se poursuivent. Hier, Juliette Asta a parl&eacute;
des lichens comme indicateurs de pollution atmosph&eacute;rique.</font></p>
<p>&nbsp;</p>
</div>
</td>
<td width="136" valign="top" bgcolor="#FFCC66" rowspan="2">
<div align="center"><font size="2" face="Arial, Helvetica, sans-serif"><b><img src="photos_2RBI/Panneau.jpg" width="130" height="190"><br>
<br>
<br>
<font color="#006633">Presse radio : </font><br>
<br>
4 interviews sur des radios locales<br>
<br>
2 directs sur Radio Bleue Is&egrave;re et Radio Gr&eacute;sivaudan</b></font></div>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="474" height="310" valign="top" bordercolor="1"><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2">Passionn&eacute;e
de lichens depuis toujours, Juliette Asta, ma&icirc;tre de conf&eacute;rences
&agrave; l'UJF, pr&eacute;sidente de la soci&eacute;t&eacute; fran&ccedil;aise
de Lich&eacute;nologie qui va f&ecirc;ter prochainement ses 25 ans </font><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2">d'existence,
est intarissable sur le sujet. Ces lichens, qui se caract&eacute;risent
par une croissance tr&egrave;s lente et une dur&eacute;e de vie qui peut
d&eacute;passer les 350 ans, sont des organismes riches d'int&eacute;r&ecirc;t
pour la biologiste qu'elle est. Leur capacit&eacute; &agrave; capter et
accumuler, tels des &eacute;ponges, tout ce qui circule dans l'air (m&eacute;taux
lourds, SO2, oxyde d'azote, poussi&egrave;res radioactives), en fait notamment
des indicateurs de la pollution atmosph&egrave;rique : &quot;Ces bio-indicateurs
ont l'avantage de co&ucirc;ter moins cher que des capteurs physico-chimiques
et de permettre un suivi dans l'espace et le temps, explique-t-elle. Certes,
ils donnent des indications de fond mais riches d'int&eacute;r&ecirc;t&quot;.
Juliette Asta a observ&eacute; &agrave; la loupe les arbres et les murs
susceptibles d'abriter ces v&eacute;g&eacute;taux, dans la cuvette grenobloise,
sensible comme chacun sait &agrave; la polution atmosph&egrave;rique.<br>
Son diagnostic est le suivant : &quot;<i>A Grenoble, des lichens ont fait
leur r&eacute;apparition, sur le campus notamment, et c'est un signe encourageant.
C'est le r&eacute;sultat. C'est le r&eacute;sultat d'une baisse sensible
de l'oxyde de soufre (SO2) commenc&eacute;e dans les ann&eacute;es 80 et
bien marqu&eacute;e en 1984-1985.</i></font></td>
<td width="335" height="310" valign="top" bordercolor="1"><font size="2" face="Arial, Helvetica, sans-serif"><i>
Ces lichens, sensibles au SO2 avaient peu &agrave; peu disparu. En ce qui
concerne la d&eacute;tection de fluor, sur laquelle j'ai travaill&eacute;
de 75 &agrave; 85 dans les Alpes, on a pu observer une diminution, d&ucirc;e
au fait que les usines d'aluminium des vall&eacute;es ont &eacute;quip&eacute;
de filtres leurs cuves &agrave; &eacute;lectrolyse. Par contre, nous avons
trouv&eacute;, dix ans apr&egrave;s Tchernobyl, des traces de C&eacute;sium
sur des lichens poussant sur des r&eacute;sineux d'une for&ecirc;t de Chartreuse</i>&quot;.
Il existe une tr&egrave;s grande vari&eacute;t&eacute; de lichens et &agrave;
tous les &eacute;tages (on peut en trouver jusqu'&agrave; 4800 m) : plus
de 2500 en France et de 16 &agrave; 20 000 dans le monde. Dans la seule
agglom&eacute;ration grenobloise, on a recens&eacute; 83 esp&egrave;ces
de lichens sur les arbres ainsi que deux algues.<br>
Tout ces lichens ont diverses utilit&eacute;s : ils nourissent les grands
mammif&egrave;res (notamment les rennes qui en sont tr&egrave;s friands,
m&ecirc;me lorsqu'ils sont farcis de radioactivit&eacute; comme ce fut le
cas &agrave; Tchernobyl), ils sont utilis&eacute;s pour la fabrication de
parfums masculins et d'antibiotiques.</font></td>
</tr>
<tr>
<td colspan="2">
<div align="center"><a href="2RBI_bilan.htm"><img src="photos_2RBI/Fl%E9che_3.jpg" width="113" height="45" border="0"><br>
<font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="1"><b>Retour au bilan</b></font></a></div>
</td>
<td width="136">&nbsp;</td>
</tr>
</table>
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</html>