Blame | Last modification | View Log | RSS feed
<html>
<head>
<title>Historique bibliographique des inventaires en Isère</title>
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=iso-8859-1">
</head>
<body bgcolor="#FFFFcc" link="#006633">
<div align="left">
<table width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0">
<tr>
<td width="75%"><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><img src="../gentiana/rond.gif" width="10" height="10">
<font size="3" color="#006633"><b>Un petit peu d'histoire...</b></font></font></td>
<td width="18%" rowspan="3" valign="top">
<div align="center">
<p> </p>
<p> </p>
<p><img src="photos_flore/orchis%20morio.jpg" width="106" height="200"title=Orchis morio>
</p>
</div>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="75%" valign="top" rowspan="2">
<p align="left"><br>
<font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"> Dès l'Antiquité,
<b>Théophraste</b>, <b>Dioscoride </b>ou <b>Pline l'Ancien </b>ont
porté un intérêt particulier à cette "science
aimable" qu'est la botanique, décrivant et nommant des plantes
et leurs vertus thérapeutiques.<br>
<br>
Le premier qui semble être venu dans les contrées alpines vérifier et
explorer la réalité du contenu de Dioscoride fut <b>Richer de Belleval</b>
(vers 1564-1632), le fondateur du jardin botanique de Montpellier à
l'époque d'Henri IV. <br>
<br>
Des ouvrages du XVIe et XVIIe siècles, il semble difficile de faire
ressortir un intérêt pour notre département, beaucoup n'étant
que des compilations d'ouvrages anciens ou d'informations diffuses,
bon nombre des auteurs n'ayant jamais foulé le sol alpin. Tels les <b>Fréres
Bauhin</b>, Jean (1541-1612) et Gaspard (1560-1624), ou <b>Piton de
Tournefort</b>. <br>
<br>
Une place doit toutefois être réservée à deux Suisses, <b>Jean-Jacob
Scheuchzer</b> (1672-1733) et <b>Albert Haller</b> (1708-1777), qui
ont parcouru les Alpes, cueilli et étudié avec un soin extrême bon nombre
de plantes alpines. <br>
<br>
</font><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"> Mais le véritable
"spécialiste" de la flore alpine, ou tout du moins du Dauphiné, fut
sans conteste <b><a href="biblio_villars.htm" target="_self">Dominique
Villars</a></b> (1745-1814).Sans oublier l'<b>abbé Chaix</b>,
ami infatiguable de Villars, dont l'herbier riche, semble-t-il, de plus
de 3 000 parts, a malheureusement disparu.<br>
</font> </p>
<p align="left"><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"> <br>
</font> <font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><img src="../gentiana/rond.gif" width="10" height="10">
<font color="#006633"><b>De manière chronologique, quelques botanistes
"isèrois" ayant marqué la connaissance de la
flore de ce département :</b> </font><br>
<br>
<b><font color="#006633">XVIIe siècle </font></b><font color="#006633">:</font>
</font> <font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><br>
- <b>Pierre BERARD</b> (vers 1580 - 1662), auteur d'un important manuscrit
sur les plantes du Dauphiné. On lui dédia un genre monospécifique,
le genre <i>Berardia</i> Villars, avec son unique espèce, <i>Berardia
subacaulis</i> L. <br>
<br>
<b><font color="#006633">XVIIIe siècle : </font></b><br>
- <b><a href="biblio_villars.htm" target="_self">Dominique VILLARS</a></b>,
auteur de "<b>L'histoire des plantes du Dauphiné</b>"
(1789). <br>
<br>
<b><font color="#006633">XIXe siècle : </font></b><br>
- <b>Jean-Baptiste VERLOT</b>, auteur du "<i>Catalogue raisonné
des plantes vasculaires du Dauphiné</i>" (1872) qui demeure
encore à l'heure actuelle la dernière publication "compléte"
sur la flore de l'Isère.<br>
- L'<b>abbé RAVAUD</b>, avec le "<i>Guide du botaniste en
Dauphiné</i>" (1883), bien qu'ancien et quasiment introuvable,
rend encore de grands services en vue de recherches sur le terrain.<br>
</font><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2">- <b>MUTEL</b>
et sa "<i>Flore du Dauphiné</i>".<br>
<br>
<b><font color="#006633">XXe siécle :</font></b><br>
- <b>Maurice BREISTROFFER</b>, ancien conservateur du Muséum
d'Histoire Naturelle de Grenoble. Botaniste infatigable, on ne compte
plus ses publications... on pourra citer : <i>Contribution à
l'étude des plantes vasculaires du Dauphiné</i> (en quatre
parties, de 1940 à 1949) ; <br>
- <b>Jules OFFNER </b>: <i>Les colonies de plantes méridionales
des environs de Grenoble</i> (1905)<br>
<br>
<b><font color="#006633">XXIe siécle ?</font></b></font></p>
<p><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"> </font><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2">Le
XXIe siécle nous aménera-t-il de nouvelles découvertes
? Probable, la prospection systématique de certains secteurs
du département (Chartreuse, Belledonne) , comme la remontée
de certaines plantes (comme Barlia robertiana), laissent présager
encore de belles découvertes.<br>
<br>
<br>
</font><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2"><img src="../gentiana/rond.gif" width="10" height="10">
<font color="#006633"><b>Autour de Grenoble</b></font><br>
<br>
Les environs de Grenoble ont fait l'objet de nombreux travaux, relations
d'herborisation, notes... dont nous nous bornerons à citer les
principaux : Le Néron - outre les notes relatives au <i>Juniperus
thurifera</i> L. - a été le sujet d'un excellent travail
de Breton et de la Brosse (1915). La Bastille, le Rachais et le St Eynard
avec son <i>Daphne verloti </i>nous ont valu plusieurs notes ou récits
d'herborisation (Crépu, 1858 ; Lespinasse, 1860). De même
la colline de Comboire, avec ses avancées d'espèces subméditerranéennes
(Beaudoin, 1885 ; de Coincy, 1897, 1898 ; J. Offner, 1925 ; etc.). Le
bois de Vouillants, les Trois-Pucelles, le Moucherotte, lieux classiques
d'herborisation pour les Lyonnais et les Grenoblois, nous ont valu de
nombreuses publications (Macé, 1857 ; Arvet-Touvet, 1885 ; Viviand-Morel,
1886 entre autres).</font></p>
<p align="left"><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2">Même
Jean-Jacques Rousseau nous fît l'honneur d'herboriser aux alentours
de Grenoble (une partie du Bois des Vouillants, sur la commune de Seyssinet-Pariset,
ne porte-t-elle pas le nom de "Désert Jean-Jacques Rousseau"
!). </font></p>
<p align="left"><font face="Arial, Helvetica, sans-serif" size="2">On
estime le nombre de taxons présents dans le département
à plus de 2.500.</font></p>
</td>
</tr>
<tr> </tr>
</table>
<center>
</center>
</div>
</body>
</html>